Quand mon boulanger me demande si je prends des vacances pour les fêtes, je ne sais pas quoi répondre.

Ces derniers jours,grâce à quelqu’un que je remercie (crypto post de blog) j’ai éxécuté quelques petites tâches simples, qu’un Community Manager a l’occasion de faire lors de ses journées de travail.

Ce n’était ni compliqué ni démesuré, pourtant cela m’a posé pas mal de problèmes. Tant qu’il s’agit de MON blog, de MON Facebook etc… tout va bien, si je puis dire, car je fonctionne selon mes règles et je ne suis responsable que des contraintes de lectorat ou des ambitions que je m’octroie. Mais lorsque d’autres dépendent de la qualité de mon travail je commence à avoir de gros doutes. C’est normal et toujours comme ça me direz-vous. Et je répondrais « certes » car je fus un fervent lecteur de la BD Léonard. Mais j’ajouterais que je suis de formation scientifique, et que même si je n’ai jamais dénigré le français, je mettais quand même beaucoup plus de temps et d’implication dans les exercices de mathématiques, que je maîtrisais mieux. Au lycée, je pensais que les notes de rédactions en français ou en philo étaient aléatoires, or je me rends compte aujourd’hui que ce n’est pas le cas, même s’il subsiste une petite part de subjectivité que les maths ne possédaient pas à ce niveau.

Oui donc, lorsqu’il s’agit d’écrire pour les autres, je perds confiance en mes qualités, avérées ou prétendues et prends un temps fou à rédiger des trucs simples. Et puis je n’ai aucune connaissance théorique en communication, ce qui fait que je ne sais jamais l’effet que ce que j’ai écrit peut avoir sur mon interlocuteur. J’ai beaucoup de mal à avoir l’air dynamique, optimiste, enthousiaste, tous ces trucs qui ont l’air de fonctionner pour les autres. J’ai l’impression de ne faire qu’assembler instinctivement des mots qui donnent le change, sans être juste, sans toucher, sans faire mouche.

Et c’est aussi pour cela que j’ai besoin de faire des études, ou une formation, si je veux devenir Community Manager. J’y crois, mais seulement à cette condition. Ai-je raison ? Ai-je tort ? Je n’en sais rien.

Alors voilà, ma petite tâche est terminée. Je l’ai réalisée sans brio, mais je l’ai réalisée.

Et je repars de ce blog avec l’envie d’y écrire encore. Hypokhâgnam style.

2 réflexions sur “Quand mon boulanger me demande si je prends des vacances pour les fêtes, je ne sais pas quoi répondre.

  1. Je n’ai pas tout compris.
    As-tu ecrit ailleurs ?
    Ecrire pour d’autres cela s’apprend. C’est juste une question de pratiques et donc d’experience. :)

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