Strange days

Première BONNE semaine depuis des euh… semaines. Les autres ne furent pas forcément mauvaises, plutôt moyennes mais celle-ci s’est bien passée.
Sauf Lundi.
Ca a commencé par un rendez-vous à la banque. J’avais rendez-vous à 11 heures, en retard de vingt minutes car pas envie de me lever. J’ai prévenu mais ça ne commence pas bien. J’apprends que je paye des trucs auxquels je n’ai pas souscrit et on veut m’en faire payer d’autres. Je réussis à repartir sans, et avec la promesse que je recevrai des codes pour gérer mon compte par internet. J’attends toujours les codes et il va falloir que je surveille mon compte de près. Les banquiers n’ont pas bonne réputation. Ceux de ma banque la confirment.

Mardi, rendez-vous à 14h30 à Cap Emploi. On m’y briefe sur un forum qui se déroulera Jeudi 4 et Vendredi 5. Comment se présenter, quoi ne pas dire, que changer sur mon CV. Ce que mon conseiller ne sait pas, c’est que pour moi forum, salon et ce genre d’endroit où il faut entrer en contact avec un employeur ou n’importe qui et discuter égale enfer. Certes je suis allé à des forums avant. Certes je suis entré. Mais certes je n’ai discuté avec personne et je suis reparti sans réaliser aucun but. Je le laisse quand même espérer et moi-même, cela me permet d’espérer, j’ai réalisé des choses dont je ne me croyais plus capable ces derniers temps.

Mardi soir, cinéma, Fight-Club à 4 euros 90 avec madmoiZelle.com. De ce film je n’avais vu que la fin (brillante).
Je n’ai pas aimé, ni détesté mais j’ai compris toute l’influence qu’il avait eu sur les cerveaux de ses spectateurs.
Dîner avec des potes (@Dopple, monsieurlam…), une partie de l’équipe de madmoiZelle, des gens que je connais pas, un membre de senscritique.com, Pénélope Bagieu, les auteurs de Bref.
Je précise que 1/Je n’ai pas l’habitude de dîner avec la Jet Set du net; 2/Je fais du name-dropping parce que le dîner était ouvert à tous les spectateurs du film.
Je n’ai pas parlé à tout le monde mais j’ai parlé, j’étais content d’avoir vu les potes, ce fut donc une bonne soirée. Dire qu’une heure avant son début, j’envisageais sérieusement de ne pas y aller de peur de la foirer comme je le fais souvent en ne participant pas et en ne prenant pas vraiment plaisir à être là.

Mercredi soir je suis allé acheter une carte pour l’anniversaire de ma tante chez le libraire et j’ai vu que Be était déjà sorti, je pensais que ce serait le cas uniquement le lendemain. On m’avait interviewé, je ne savais pas ce qui allait en ressortir, j’ai donc eu une petite bonne surprise lorsque ma mère en inspecta le contenu et me le tendis, souriante. Si vous venez de là, n’hésitez pas à écrire un petit coucou dans les commentaires de ce post :).

Jeudi j’étais censé aller au forum Paris pour l’emploi et au Street-Lunch mais je me suis levé trop tard (deuxième fois cette semaine, je sais. C’est un combat contre mon traitement médical). A la place j’ai déjeuné au resto avec ma soeur, son boyfriend et mes parents et j’ai rempli ma demande d’Allocation adulte handicapé que je faisais traîner depuis trop longtemps. Se dire qu’on est handicapé, voyez-vous, ce n’est pas évident à faire, même si bien-sûr il existe des choses plus graves et que chez moi ça ne se voit pas vraiment (je pense que ça se sent un peu par contre). C’était une journée à l’aspartame un peu. Je n’ai pas fait ce que je devais vraiment faire mais ça y ressemblait.

Vendredi levé tôt, réécriture de mon CV puis direction le Forum Paris pour l’emploi avec mon père (Tout seul c’était sans espoir). Du monde, beaucoup de monde, beaucoup beaucoup de monde. Beaucoup beaucoup beaucoup de monde. Je suis entré par la mauvaise entrée, j’ai dû parcourir tout le salon pour arriver au pavillon VHP (Very Handicaped People) où la concentration en être humain était moindre. Il faisait chaud, le sol vacillait, les gens devenaient bleus… enfin… j’aurais aimé que ce soit aussi identifiable mais le fait est que je ne voulais parler ni donner mon CV à personne. Mon père a dû me remettre les idées en place: je DOIS chercher du travail. Et j’ai fini par entrer en contact avec une personne de la SACEM, qui m’a donné un mini-entretien d’embauche. Je n’ai pas du tout su me « vendre » et après avoir fait une autre tentative vaine à un autre stand qui avait déjà reçu 150 CV similaires au mien, nous sommes partis. Broucouilles, mais un sentiment pour moi plutôt positif d’avoir dépassé mes appréhensions.

Le week-end s’est relativement  bien passé aussi. Mais je préfère pas raconter ma vie sur ce blog.

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10 réflexions sur “Strange days

    1. Figure-toi que j’y ai pensé samedi dernier sous la douche alors que je revenais de monoprix où j’avais acheté des bouteilles de jus de fruits. Je n’arrivais pas à ouvrir le sac plastique alors la caissière m’a aidé. C’est un truc que j’ai remarqué, je ne sais pas si c’est moi mais je trouve que les sacs plastiques, genre pour fruits et légumes de maintenant sont plus difficile à ouvrir qu’avant. Je me dis que ce sont peut-être les protocoles de production. D’ailleurs, alors que j’en parlais à ma petite amie… STOOP !! Ce n’est plus crédible.

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    1. Oui je suis légèrement handicapé mental, je suis schizophrène simple. Je suis un traitement à vie (pour l’instant) qui diminue beaucoup les effets de la maladie mais pas complètement. Comme je l’ai déjà écrit sur ce blog, je n’entends pas de voix, je n’ai pas d’hallucinations, je ne suis pas violent ni totalement imprévisible et mon handicap ne se voit pas vraiment, mais il me gêne vraiment.
      En fait, avant d’être un handicap c’est une maladie (pas contagieuse, mais en partie héréditaire) et le mot handicap je ne l’emploie que par rapport au monde du travail vu que j’ai du mal à gagner mon argent moi-même, par manque de motivation, d’énergie, de volonté, de confiance en moi, qui sont en partie des symptômes de « ma » schizophrénie.

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