Une paire de baskets à tous les pieds du monde.

Salut les visiteurs, salut les vues.

Dans le cadre de ma formation de Community Manager à distance je vais devoir accomplir des stages. Pour les obtenir je vais sans doute avoir à montrer ce que je sais faire, mon style d’écriture, ma connaissance des réseaux sociaux.
J’aurais pu montrer ce blog, mais je trouve que j’y mets trop de choses personnelles, même si je n’y raconte pas toute ma vie. Et puis je ne fais pas suffisamment attention à ce que j’y poste. Clairement, je ne fais pas grand chose pour me forger une bonne e-reputation, ni pour augmenter mon audience.
J’ai donc cherché un sujet, un domaine qui pourrait m’intéresser assez, me porter, me pousser à créer quelque chose de propre, de pro sur internet.
Or quand j’étais ado, comme beaucoup d’ados de ma génération, j’étais un gros fan de chaussures de sport. J’en découpais les photos dans les catalogues de vente par correspondance et je les collectionnais. Je m’amusais à faire des classements. J’allais les admirer chez Go Sport, Décathlon, Intersport; d’autant plus que je ne pouvais pas obtenir les plus haut-de-gamme qui étaient souvent celles que je préférais.
Et vous savez quoi ? Plus de 20 ans après j’aime toujours ça et grâce aux rééditions j’ai pu m’acheter quelques modèles que j’admirais ado.
J’ai donc décidé de lancer un blog sur le sujet, en espérant que je saurais me motiver pour le rendre actif et pour l’administrer sur les réseaux sociaux de manière un minimum pro.

Alors j’ai fait un truc dans mon coin OKLM, mais justement, je manque d’avis extérieurs et je suis avide de remarques, positives comme négatives.

Je mets les liens ici alors n’hésitez pas à commenter mes choix de bannière, de contenu, d’écriture, ça me ferait vraiment plaisir, ça m’aiderait et m’intéresserait.

Le blog: https://lesbasketsvontavectout.wordpress.com/

La page facebook: https://www.facebook.com/Les-baskets-vont-avec-tout-1433470173620745/timeline/

Le compte Twitter: https://twitter.com/LesBaskets

Vous pouvez laisser votre avis dans les commentaires de ce post, ou à mon adresse email: matyeu.f@gmail.com

Merci de votre attention, Mathieu.

 

En Israël

Comme le montre la récente interview d’Omar Sy, il est et a toujours été compliqué de se prononcer sur le conflit Israëlo-Palestinien, et ce quel que soit son niveau de popularité. C’est en tous cas mon point de vue.

Le fait est que j’ai de la famille en Israël, que j’y suis souvent allé en vacances et que même si j’essaie de rester le plus objectif possible, je ne le suis pas. Par exemple, j’ai un ancêtre qui fut enfermé dans un camp de concentration, j’arrive donc à comprendre l’intérêt du sionisme. Mais je ne suis jamais allé dans aucun pays arabe et je ne connais pas vraiment l’envers du décor.
Alors même si de ce post transpirera mon affection pour ce pays, je pense qu’il faut le prendre comme un simple report d’un voyage en Israël qui eut lieu l’an dernier et que j’ai mis longtemps à me décider de publier. J’essayerai quand même de conserver un minimum d’esprit critique, mais ça n’est rien d’autre qu’ un petit aperçu de ce que j’ai vécu et vu là-bas.

Israel01

 

Après des contrôles de sécurité toujours musclés, et les applaudissements de rigueur à l’atterrissage,  nous sommes arrivés à l’aéroport, attendus par une voiture de location de marque MG. Je pensais que c’était une marque chinoise qui s’était inspirée sans scrupule de General Motors, mais le fait est, que même si aujourd’hui la marque a été reprise par une compagnie chinoise, elle était en fait d’origine anglaise, sans lien avec la marque américaine.  Lire la suite

Travel travel

Welcome to the USA

Deux mois après mes vacances aux Etats-Unis, voici un petit report. Deux mois c’est long pour bien se rappeler de tous les détails, et tant mieux parce que si je racontais tous les détails ça donnerait un report plutôt anxiogène. J’ai plutôt mal vécu ce voyage dans l’ensemble. Dormant mal et peu sur des lits inconfortables, et souvent sur les nerfs. La densité de gens à New-York est très élevée, (je n’aime pas trop la foule) et même si les gens là-bas étaient plutôt sympathiques, tout te rappelle qu’ils travaillent beaucoup, notamment leurs mines fatiguées. Chicago était plus cool, mais c’est là où je dormais le plus mal. Ceci dit, le temps qui passe aurait plutôt tendance à atténuer les mauvais souvenirs et à modifier la charge émotionnelle de mes photos du côté positif.

 

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Une autre parenthèse inattendue

Je ne m’y attendais pas forcément mais mes récentes vacances sur la côte d’azur furent l’occasion de tester l’appareil photo de mon nouveau téléphone le Sony Xperia Z3 compact.
Après 2 ans avec un Windows Phone, le HTC 8X, je vis le retour à Androïd, qui a bien progressé depuis mon Samsung Galaxy S, comme un bon brossage de dents bien frais le soir, avec la corrosité de trois thés, cinq cafés et huit jus d’oranges ingurgités dans une journée loin de l’Aquafresh 3, sur mon email dentaire. Quand juste écouter de la musique en mémoire sur son téléphone est laborieux, que rien n’est personnalisable et tout très peu ergonomique contrairement à IOS qui est certes verrouillé mais riche et bien pensé, je me surprends à apprécier pouvoir télécharger un podcast au débotté grâce à la 4G, quand un trajet loin de chez moi et de ma wifi dure plus longtemps que prévu. Chose impossible auparavant. Bon, Windows Phone a comme avantage d’être simple et clair d’utilisation; à recommander à nos parents si on ne veut pas avoir à leur expliquer pour la huitième fois comment entrer un nouveau contact; mais reste tellement pauvre.
Pour en revenir à mon nouveau téléphone, avec en plus une autonomie de 2 jours environ, extraordinaire pour un smartphone, un écran presque aussi grand que celui de l’Iphone 6 avec une taille proche de celle du 5, une captation réseau et wifi exemplaire, l’appareil photo de 20 mégapixels méritait d’être mis à l’épreuve pour voir si cet Xperia Z3 compact peut espérer être le succès que je pressens pour les fêtes, étant apparemment le seul aussi bon parmi les petits. Son seul point faible étant à mon goût son écran, assez peu lumineux et au rendu quelconque.

Le résultat du test d’après moi: Pas mal, même si les 20 mégapixels ne se sentent pas vraiment dans la définition et la netteté des photos. Je suis aussi légèrement dubitatif sur la gestion de la luminosité et de la saturation, les nuances dans les réglages n’étant ni faciles ni rapides à d’accès. Je suis toujours à la recherche de l’application qui pourrait offrir un mode manuel aussi perfectionné qu’une appli native Nokia Windows Phone ou que la récente « Manual » pour IOS 8.

Enfin… à vous aussi de juger, n’hésitez pas à me donner votre point de vue.

Petite place près du port de Nice
Un petit jardin public à Nice, avec vue sur le port.

 

La villa
Il s’agit d’une magnifique villa construite au début du vingtième siècle: La villa Ephrussi de Rotschild du nom de deux avocats. C’est tellement grand et faste que cela aurait très bien pu être construit pour un chef d’Etat ou un Monarque. Je ne sais pas vous mais moi je n’ai pas souvent eu l’occasion de visiter la villa d’un gars richissime et c’était vraiment une expérience unique dans ma vie, et qui s’est révélée plus intéressante et plus agréable que ce à quoi je m’attendais.

 

Green, water and trees

Là-haut

Une statue, carrément.

Beautiful
Les jardins sont immenses, ont peut y faire son jogging, et sont pourvus de plantes d’origines très diverses. On y trouve des bambous et des cactus par exemple. Au moment où je les ai parcouru, les visiteurs étaient peu nombreux, on entendait de la musique classique, je m’imaginais invité en week-end, à l’époque, dans cette villa, cela devait être très agréable.

Coucher de soleil
La villa a la particularité d’avoir une vue dégagée sur la mer à l’Est comme à l’Ouest. On peut y admirer le lever, ou comme ici le coucher du soleil.

L’intérieur est selon moi plus désuet avec un style très classique et moins intéressant. Mais avec quelques travaux de rénovation, une télé 4K par ci, une table de billard par là, c’est le genre d’endroit que j’aurais rêvé de posséder. Surtout n’hésitez pas à me donner vos impressions.

Ce-vi de meuf

Mes inscriptions récentes sur Meetic et Tinder me le confirment: Avec les filles y’a un truc qui cloche.

Inscrit depuis 2 semaines sur Tinder, qui est plus ou moins, d’après ce que j’ai compris, l’équivalent en « plus si affinités et limite même si pas affinités » d’une backroom avant le SIDA ou d’un club échangiste pour célébrités, je n’ai pour l’instant reçu aucun like. Tandis que sur Meetic qui est censé avoir provoqué plusieurs milliards de mariages même en Sibérie centrale j’ai un ratio de réponses à mes messages proche du taux de mathématiciens dans les télé-réalités françaises.
Alors je vous avoue que je ne m’en soucie pas plus que ça, bien que cela me cause des petites déprimes passagères, car comme je l’ai déjà dit à une meuf sur internet je ne suis pas photogénique, je suis vie-génique. Cela ne l’a bien-sûr pas convaincue, on a le mojo de la lose ou on ne l’a pas.

Mais peut-être un jour, ma non-concluance récurrente et légendaire m’a-t-elle servie. C’est du moins rétrospectivement, quand je regarde dans le rétroviseur de ma vie comme dirait le poète Cyril Hanounah, ce que je pense parfois…

souvenir
C’était une belle après-midi ensoleillée, je participais à un évènement photographique dont je tairai le nom, j’étais arrivé en retard, un groupe me fut assigné ainsi qu’un thème que je ne dévoilerai pas mais qui ne me plaisait pas. Bon, je suis comme tout le monde, j’ai toujours l’impression quand je tombe dans un groupe mixte tiré au sort que toutes les filles attirantes et/ou intéressantes sont dans les autres. Mais cette fois non. Une fille plutôt mignonne était dans mon groupe. Ce qui en bon loser récidiviste me fit penser: « Tiens encore une jolie fille à côté de laquelle je vais passer ». Bref, nous partîmes à sept/huit pour un voyage de 20 minutes dans le métro où un petit brief sur la suite des évènements fut tenu. Tous et toutes réunis autour d’un instructeur, la fille mignonne était à côté de moi. Je jure sur ma vie que je ne n’étais pas passé chez le coiffeur-barbier la veille, que je n’avais pas de jean qui moulait trop bien mes belles fesses, que je n’avais pas fait de muscu avant de venir, et que je n’avais pas mis de déodorant Axe.

Pourtant, au bout de 2 minutes elle avait le bras appuyé sur mon épaule. Et elle restait appuyée. Un vortex spatio-temporel se créa alors dans mon esprit tant le mouvement renversant mon mojo était puissant. Un effet aussi fort et surprenant qu’un ballon de basket envoyé par Lebron James mal capté retournant un ongle trop long ou qu’une balayette de Teddy Riner. Je fus alors pris d’une immédiate bouffée de chaleur accompagnée du rougissement de rigueur. Et doté d’une timidité à toute épreuve je ne lui décrochais pas un regard et restais immobile, pensant peut-être que tel le phasme sub-tropical de la forêt amazonienne elle finirait par croire que j’étais devenu un poteau de métro par mimétisme. Je peux vous le dire, cette situation m’était déjà arrivée avant, avec une fille présentée comme un peu « nympho », j’ai une résistance au « bras appuyé sur l’épaule sans un regard ni un mouvement en retour mais avec litres de sueur ruisselant sur tout le corps » de plusieurs heures… enfin minutes qui semblent des heures.
Mais bon, le trajet de métro pris fin et comme le thème ne me convenait vraiment pas je décidais de trouver un faux prétexte et de me casser.
Je m’étais sans doute fait un film dans le métro, pensais-je conditionné par des années d’expériences de non-conclusions.

Quelques jours plus tard je regardais quand même sur internet les photos prises lors de cet évènement et je revis cette fille sur plusieurs images, la beauté de son visage ayant sans doute frappé quelques autres photographes. Bon, on est frustré professionnel ou on ne l’est pas, je cherchais son pseudo, puis tous les liens que je pouvais trouver pour la stalker et je ne sais plus si je suis tombé sur une page facebook ou un blog, toujours est-il que je découvrais qu’elle était peintre ou sculptrice ou les deux, je ne sais plus. Etant moi-même blogueur professionnel vivant de ma passion, c’est-à-dire à l’époque ne gagnant rien d’autre que le R.M.I., je connaissais la précarité financière de ce genre de métier et me dis qu’on aurait fait un sacré couple de SDF en me félicitant de ne pas avoir succombé à ses charmes. D’autant plus que je m’étais fait un film me disais-je en moi-même, comme je me suis toujours dit de toutes façons à propos d’une fille attirante m’ayant jeté un regard. Limite même à propos des filles pas attirantes alors bon. Pour moi, avec les filles la défaite vainquait toujours, passons à autre chose. (Autre chose étant utilisé comme métaphore habile signifiant Youporn sans le dévoiler, au cas où une âme sensible ou de ma famille lirait ce post).

Mais des mois plus tard, lors d’un autre évènement orchestré par les mêmes organisateurs je revis cette fille, cette fois maquée avec… un des participants de l’évènement précédent. J’avais remarqué son air de geek à lunettes façon Jerry de Parker Lewis, sa personnalité un peu grande gueule faisant des blagues du club d’échecs, mais aussi son appareil cher à gros objectif et sa stature d’ingénieur en truc pour matheux à boutons d’acnée avec un boulot stable et bien payé. Et ce jour là je me dis (à tort ou à raison mais je pense à raison) que non, je ne m’étais pas fait de film, cette fille était là pour se caser et peut-être surtout pour se payer son matériel d’artiste.

Ce qui me fait me poser deux questions, aujourd’hui avec le recul.
First: De quoi ai-je l’air ? D’un mec tellement ringard qu’il semble une cible idéale pour femme ayant besoin d’une conquête facile ?
Deuxièmement: Ne suis-je pas miraculeusement passé à côté d’un drame ? Cette belle femme sans doute aurais-je fini par l’aimer. Sans doute fort. Sans doute m’aurait-elle un jour trompé, moi le ringard trop facile à  berner. Ou bien en aurait-elle eu marre de moi, elle m’aurait jeté dès qu’elle aurait trouvé mieux en assez riche et aurait brisé mon petit coeur fragile. Ou pire, elle m’aurait petit à petit empoisonné à l’arsenic afin de récupérer l’argent de l’assurance vie qu’elle m’aurait fait contracter cette dangeureuse psychopathe prête à tout pour assouvir sa passion destructrice pour les arts, errant dans un atelier vide de moi mais hanté à tout jamais par mon âme damnée d’innocent coupable du pêché de succomber trop facilement à un joli visage. Obsédée par son geste elle aurait eut une carrière maudite reproduisant la même oeuvre mortifère à l’infini sous toutes formes de peintures et de sculptures noires et grises informes dont seule l’image de la mort et de la souffrance sembleraient émaner…
Bref, soit j’ai sauvé ma vie ce jour là (votez 1), soit ce n’est toujours pas gagné avec les filles (votez 2).

 

 

Ouvrir son coeur au vent

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Plus j’y réfléchis et plus je pense que c’est vrai: On se construit avec l’autre.

Sans entrer dans des considérations  universalistes, le bébé qui se construit avec ses parents, sa famille , son entourage, les médecins qui s’occupent de lui… L’être humain, le petit crocodile qui sort de son oeuf et affronte la nature, son environnement… Je parle, comme souvent sur ce blog, de moi.

On le sait aujourd’hui, les rapports humains créent des circuits dans nos cerveaux. On active toujours plus ou moins certains secteurs, d’une manière personnelle, en fonction de sa vie et de son ADN, et ce, dès sa naissance.
Un exemple simple et flagrant: Un enfant qui a perdu un parent sentira un manque. Venant de lui et de la société, des autres enfants de l’école qui ont un papa et une maman. Il devra grandir et se construire avec ça, le combler ou pas comme il le peut.

Mon histoire sentimentale, j’en ai un peu parlé ici, souvent à mots couverts ou sans en dévoiler la complexité souffre d’un manque aussi. jusqu’à disons… 10-11 ans, je ne m’en étais pas préoccupé. J’étais joyeux, bon en classe, je faisais parfois des bisous sur la joue des filles qui me plaisaient dans la cour de récré. Elles disaient que c’était bien ou alors pas. Parfois, plus rarement, elles m’en faisaient aussi. Je trouvais ça bien, ou alors pas. C’était comme ça, et puis c’est tout, et je trouvais ça normal.

Avec le recul je me rends compte que j’ai un manque: celui de la relation « à deux ». Ce truc que j’ai vu dans « Ca se discute » de feu JLD où Noémie et Nicolas ont 5 ans et Noémie c’est l’amoureuse de Nicolas et Nicolas c’est l’amoureux de Noémie et ils se font des bisous quand ils se voient et les parents ça les attendrit et ils trouvent ça mignon, même si on ne sait pas combien de temps ça durera.

Première alerte en CM2 quand R. m’a traité de connard. Sans raison. Je n’ai pas compris. Je l’ai traitée de connarde.
En CP La maîtresse a mis R. à côté de moi en classe, je sentais son odeur, je l’aimais, je n’osais pas la regarder, je ne la regardait jamais, je lui parlais très peu, je n’osais pas non plus.

Deuxième épisode en CE2. A. voulait me faire des bisous dans la cour de récré, moi je ne voulais pas. Plus tard elle s’est mise en couple avec un autre Mathieu, plus séducteur, plus grande gueule, plus bagarreur, plus roublard… on était super potes à l’époque. Moi premier de la classe, lui dernier. Encore une fois, mis à côté par la maîtresse.

The point: Je pense que je n’ai pas créé les bonnes connexions neuronales des relations de couple. Dans mon cerveau se sont imprimés du déni , l’attente de l’autre, le fait de garder mes sentiments secrets et de ne pas les avouer quand j’en ai eu l’occasion ou de ne pas croire qu’une fille dont je suis amoureux puisse être amoureuse de moi. Certaines personnes appelleront peut-être ça les bollocks ou la lâcheté. Je veux bien les croire, mais quand j’étais petit je n’étais pas lâche. Toujours un peu timide et sage mais je ne craignais personne.

Aujourd’hui, oui, peut-être. Sauf qu’en fait je ne connais pas la récompense de ne pas être lâche avec les filles. Et je suis enfermé dans ce fonctionnement.

A l’adolescence, je ne comprenais pas pourquoi je lisais dans « Ok podium » que c’était au garçon de faire le premier pas. Tout ce que je constatais, c’était que je souriais à cette fille, qu’elle aussi, mais qu’au bout d’un moment, elle plus. Et je ne savais pas pourquoi.

Je me suis souvent fait insulter par des filles sans leur avoir vraiment rien fait de mal. Ou je ne m’en rendais pas compte.

C’est ce que j’appelle « mes mauvaises connexions ».

Bref, je n’ai plus les idées assez claires pour continuer. Si ce n’est que contrairement à Didier Deschamps qui a voulu faire table rase du passé, je pense que l’on peut construire des succès futurs sur des échecs passés.

« France 98 Forever » :)

 

 

Je vais vous expliquer pourquoi je ne blogue presque plus.

Je l’ai posté en mai 2013, j’ai débuté des cours de Community Management par correspondance.

Je pressentais que le plus dur pour moi serait de m’auto-discipliner pour travailler de chez moi, j’avais raison.
Par contre je n’imaginais pas rencontrer des problèmes d’apprentissage et de mémoire, c’est pourtant le cas.

Vis-à-vis de ma famille et de moi-même je ne pourrais pas justifier de consacrer 2 ou 3 heures à un post de blog et rien à mes cours.

Or j’ai le plus grand mal à me consacrer à mes cours.
D’ailleurs ma vie est un gros bordel que je ne contrôle plus trop ces derniers temps.

J’ai plein d’idées d’activités sur ce blog et sur le net en général. Mais je dois d’abord régler mon souci avec le travail.

Je voudrais avoir le sentiment que les aides, financières de l’Etat, et humaines, que je reçois je les mérite, et j’arrive à en faire quelque-chose d’intéressant.

 

 

L’amour en héritage

Lors du décès de ma grand-mère, il y a presque 2 ans, ma mère et sa soeur ont hérité d’un appartement, le sien. Mais du côté de la famille de ma mère, tout est un peu compliqué en ce qui concerne l’argent.
Pour, je pense, contourner les taxes sur l’héritage assez élevées dans les années 1960-1970,  mes grands-parents ont acheté cet appartement en le mettant au nom de la soeur de ma mère. Et c’est resté ainsi, même lorsque ces taxes ont largement diminué, ces dernières années.
On a supposé que ma mère et sa soeur s’entendraient assez bien, pour partager l’héritage. Ce qui fut et est toujours le cas. Mais ma tante voulant le vendre et ma mère souhaitant le garder, quitte à racheter la part de sa soeur, cela a engendré des complications inattendues, car la part de sa soeur était en fait tout l’appartement et la part de ma mère rien du tout. Or mes parents ne pouvaient pas financièrement acheter l’appartement entier. Bref, je vous passe les derniers détails, et ce n’est que récemment, après moults changements de notaires et de formules que l’on a réussi à racheter cet appartement avec le moins de taxes et d’impôts possibles; et l’économie est conséquente.
J’écris ça aussi pour que cela serve d’exemple, réfléchissons à 2 fois avant de nous amuser avec les lois.

Le crédit obtenu, ma soeur va occuper les lieux avec son chéri, et comme en une cinquantaine d’années cela n’avait jamais été fait, on a décidé d’entamer de très gros travaux, pour le mettre au goût du jour, tout en conservant son âme, un peu comme l’Apple store d’Opéra ou de Berlin.

Et moi, de temps en temps je vais voir où ça en est, et je prends quelques photos, pour les envoyer à la famille. Et pour moi, et pour mon blog. (J’ose pas écrire « pour vous » parce que je suis pas sûr du niveau de mes photos, ni que vous en ayez quelquechose à foutre).

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Destruction de la cheminée inutilisée durant des dizaines d’années pour faire de la place dans la future chambre.

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Cheminée sous protection

Cette deuxième cheminée surplombée d’un miroir sera conservée pour le futur salon. Ce mini four est encore en plein mercato. La chaise aussi.

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Radiateur dont on ne connaît pas l'avenir

Je ne connais pas l’avenir de ce radiateur.

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Vrac de trucs au futur incertain

Sous le drap orange, une vieille machine à coudre qui servira de déco.

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Ancienne cuisine, nouvelle salle de bain

On essaye d’échanger cuisine et salle de bain. Ici la future salle de bain, un challenge pour une si petite pièce, la plus cradote de l’appartement, huilée par des années de cuisine pied-noire.

.sac de plâtre ou d'enduit, je ne sais pas.

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Travaux = musique

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Echelle

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Une pensée aux ouvriers

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Ca bouge un peu.

Quelques nouvelles :

Après plusieurs mois de tatonnements, j’ai bouclé aujourd’hui ma demande d’inscription à la formation à distance de community manager de l’ Emweb.
J’espère bien-sûr être accepté. Les formations et écoles des métiers du web fleurissent; celle-ci, du fait de sa flexibilité et  de sa capacité affichées, à s’adapter à ses élèves, pourrait très bien me convenir.

J’ai fait des progrès en guitare mais je ne sais toujours pas vraiment jouer.

J’ai acheté une cafetière Nespresso, gros fan de café, je surlike, mais pas plus de 2-3 par jour.

Nespresso

Je suis abonné, mais problèmes de vitesse de connection internet ou de virus ou je ne sais quoi, je n’ai pas encore vu un seul match des playoffs de NBA, qualité de diffusion trop pourrie et mot de passe inexplicablement invalide pendant quelques jours. D’ici 48 heures je profiterai de la fibre, attendons pour voir si les choses changent.

Je rigole et/ou m’endors, question d’horaire, devant « Touche pas à mon poste » présenté par ce doux-dingue qu’est Cyril Hanouna.

Et c’est moi, ou avec Les Profs, La Cage Dorée, Hotel Normandy, Amour et Turbulences et Les Gamins, la comédie française redonne un peu envie d’aller au cinéma ? (Sincèrement je pense que c’est moi. Et je n’en ai pour l’instant vu aucun d’ailleurs.)

Sinon, je suis entrain de lire On Off d’Ollivier Pourriol. Le Paysage Audiovisuel Français n’apprécie pas forcément, moi je suis content.